Des ressources pour aborder la sexualité, le corps, l’acceptation de son corps en ligne

  • Sur internet, on peut aussi s’informer sur la sexualité sur des sites d’information adaptés aux jeunes

  On S’exprime

  Fil santé jeunes

  Sexy Soucis

  C'est comme ça : un site sur l'orientation amoureuse et sexuelle et l'identité de genre

Des comptes Instagram et des vidéos YouTube abordent des sujets de façon directe et fourmillent de conseils pratiques permettant de dépasser certains tabous autour de la sexualité et du corps des filles en particulier :

  Parlons peu… Parlons cul

  Queen Camille

  Sexpédition

  Laci Green 

  Instagram, la nouvelle révolution sexuelle ?

  • Sur internet et les réseaux sociaux, les diktats de beauté sont renforcés par exemple avec les défis lancés comme le « thigh gap challenge » (envoyer une photo montrant un « fossé » entre les cuisses lorsque l’on se tient debout, les pieds joints, cet écart étant célébré comme un gage de minceur).

Trop grosses, trop maigres… ? Jamais comme il faut ! En ligne, tout comme dans les magazines féminins notamment le body shaming (jugement péjoratif du corps) est permanent. L'essayiste Mona Chollet le décrit dans Beauté fatale où elle explique que l’industrie de la beauté renforce la détestation de son corps (pour les femmes notamment), en promouvant un corps idéal inatteignable.

Les réseaux sociaux en particulier contribuent à renforcer les normes de beauté par exemple avec la multiplication des défis minceurs .

Georgen, Annabelle. « Miroir, Mon Beau Miroir 2.0. », Axelle Mag, 2017, Web.

  • L’acceptation de son corps tel qu’il est : comment le web peut (aussi) y contribuer ?

Mais le web fourmille aussi de nombreux blogs, Tumblr, comptes Instagram et autres sites sur le « body acceptance » (acceptation de son corps), « body positive » (célébrant la beauté de tous les corps) et sur le « fat positive » (qui dénoncent la stigmatisation de la grosseur) en réponse aux canons de beauté standardisés. Des femmes y revendiquent le droit d’avoir un corps ne correspondant pas aux normes de la mode occidentale, de célébrer leur beauté et d’encourager les autres femmes à s’accepter telles qu’elles sont, dans leur diversité.

Plusieurs comptes mettent en valeur différents types de corps et identités de genre : Lizzo, Barbara Butch, Yseult, Billy Porter, Bilal Hassani, etc.

  • C'est quoi le "body positive" ?

Le mouvement Body Positive se veut inclusif et bienveillant. Il a été lancé en 1996 par deux femmes, Connie Sobczak et Elizabeth Scott qui proposent des ateliers en groupe ou individuel. Depuis, le mouvement s’est développé et a notamment pris de l’ampleur via Instagram avec le hashtag #bodypositive qui valorisent tous les corps, tous les genres, les ethnies et morphologies, sans discrimination ni hiérarchie.

Dans les comptes Instagram « body positive », il s’agit souvent de souligner les aspects du corps humain que la société considère souvent comme imparfaits et non montrables : cellulite, bourrelets, poils, plis, boutons, cicatrices, transpiration…

Des comptes Instagram, comme celui de la comédienne australienne Céleste Barber détournent avec humour les stéréotypes sexistes dans les photos de stars publiées en ligne.

En France, ce mouvement se développe plutôt sur YouTube :

  Cher Corps, Léa Bourdier, 2015.

  Mal dans ma peau, SolangeTeParle, 2017.

  Avoir le corps idéal, Sophie Riche, 2016.

  Comment accepter son corps ?, Esther, 2016.